dimanche, novembre 26, 2006

Alors, Emir, t'as signé ou pas?

Charles Picqué était invité au journal télévisé de 13h sur RTL-TVI, comme "invité du jour" de Pascal Vrebos. Il a été interrogé au sujet de la pétition négationniste signée par son secrétaire d'état Emir Kir, lequel a systématiquement menti depuis deux ans et demi au sujet de sa position sur le sujet.

Le Soir - Fil info dimanche 26.11.2006, 15:24

Le ministre-président de la Région bruxelloise, Charles Picqué, a invité son collègue de gouvernement Emir Kir à dire s'il a signé ou non une pétition remettant en cause le génocide arménien. Tu réponds oui ou tu réponds non. Si c'est non, tu ne l'as pas signée, si c'est oui, tu dois savoir, c'est dans ta conscience personnelle, si c'était en connaissance de cause quant au contenu et à la portée de la pétition ou si tu l'as signée en n'étant pas assez attentif, a dit Charles Picqué.

Sur Radio Vivacité vendredi 24/11/2006 à 07h30

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Sur La1 (RTBF télé) jeudi 23/11/2006 à 19h30


à lire aussi:
Mehmet Koksal, " Emir Kir a signé une pétition visant à démanteler le monument au génocide arménien", Allochtone.be, 23/11/2006
Revue de presse, Négationnisme - "Emir Kir persiste mais... signe", Suffrage Universel (Liste), 24/11/2006

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A l'ère d'Internet peu de choses peuvent rester cachées. "Errare Humanum est, perseverare diabolisum"... Sauf s'il n'y a pas vraiment erreur, auquel cas je pense que la Justice parlera et le politique n'aura pas le luxe de pouvoir affirmer avoir "gagné en justice", ce que je suppose être son agenda (mal) caché...

Pierre-Yves Lambert a dit…

Oui, ça fait penser à Finkielkraut et à ses propos envers les Antillais tenus sur une radio juive parisienne. Suite au tollé provoqué par ces propos, voici ce qu'il avait répondu:
I.C. : Mais dès lors qu’une parole est publique, elle est publique, et il faut l’assumer.
A.F. : Elle est publique, mais je ne... y’a publique et publique. Quand je vais sur une radio juive, je me dis je vais sur une radio juive. Aujourd’hui, on ne peut plus se dire ça. Quand je vais n’importe où, je suis potentiellement suivi par le monde entier. Et cette situation est parfaitement intolérable, elle doit être énoncée pour ce qu’elle est. Mais elle rendra un jour toute parole publique impossible.