samedi, février 26, 2011

Aurélien Tricot, maire-adjoint d'origine camerounaise, candidat à la primaire socialiste


Une Candidature Pluricitoyenne
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A 34 ans, Aurélien Tricot est candidat aux primaires

18/02/2011 05:40

L'adjoint PS d'Alain Claeys se lance dans la bataille pour l'investiture à la présidentielle. Histoire de faire entendre la voix de la jeunesse et de la diversité.

Aurélien Tricot se lance dans la bataille ce matin : « Parmi les candidats déclarés ou non aux primaires, je ne vois pas bien qui parle de la vie réelle des Français. »
Aurélien Tricot se lance dans la bataille ce matin : « Parmi les candidats déclarés ou non aux primaires, je ne vois pas bien qui parle de la vie réelle des Français. » - (dr)

Quel est le sens de cette candidature aux primaires du Parti socialiste ?

« Je pense que contrairement à tout ce qu'on nous répète à longueur de journée, le vrai problème de la France est l'identité et le rassemblement de la Nation. On a fait des primaires pour qu'il y ait le choix du candidat à l'élection présidentielle mais aussi pour initier un débat sur les questions de fond qui se posent pour notre pays. »
Ne craignez-vous pas que votre démarche soit tournée en dérision ?

« Cela m'est égal. Depuis les débuts des primaires, certains parlent des 35 heures comme si c'était la préoccupation principale des Français. D'autres entendent leur demander de se serrer encore un peu plus la ceinture. Les gens qui sont au chômage, les classes populaires, la jeunesse ne se posent pas la question de savoir si les 35 heures constituent un problème. Leurs interrogations sont beaucoup plus concrètes. Et pour l'instant je n'entends pas cela dans la campagne. Je fais partie d'une génération, qui depuis plusieurs années, attend que les aînés montrent l'exemple et cela ne vient pas. Il faut faire entendre cette voix. »
Depuis quand cette volonté d'être candidat vous est-elle venue ?

« C'est une idée qui a mûri en discutant avec un certain nombre d'amis qui, comme moi, considèrent impensable qu'il n'y ait pas au PS un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français. »
Ne risquez-vous pas ainsi d'ajouter à la confusion de ces primaires voulues par votre parti ?

« Au contraire. Depuis plusieurs années, plusieurs décennies, les classes populaires ne votent plus pour nous. C'est en agrégeant la diversité du PS, que nous pourrons l'emporter. La seule victoire d'adhésion est celle de François Mitterrand. Les autres succès ont été des rejets de nos adversaires. Nous ne pouvons pas gagner que par le désespoir créé par Nicolas Sarkozy. Nous devons porter un projet d'adhésion. »
Quel est votre objectif ? Comment allez-vous faire campagne et avec quels soutiens ?

« Je ne peux naturellement pas me fixer d'objectifs en terme de résultat. Ce ne serait pas raisonnable. Avec mes amis, nous voulons faire entendre un autre message sur le terrain naturellement au cours des déplacements programmés sur le territoire national.

'' Je veux porter un projet d'adhésion et non de rejet ''

Pour diffuser ce message, nous comptons aussi sur les nouveaux modes de communication dont les réseaux sociaux. Et bien entendu dans les médias. Dans la pré-campagne actuelle il n'y a qu'un type de candidats ou supposés l'être : des grandes personnalités médiatiques, de grands élus.

Parmi eux, je ne vois pas bien qui parle de la vie réelle des Français. Aujourd'hui, faut-il accepter de voir des retraités dans l'obligation de demander l'aide alimentaire aux Restos du Coeur, aux Secours catholique et populaire. Dans les épiceries sociales, ils côtoient ceux qui pourraient être leurs enfants et leurs petits-enfants ? Je ne peux m'y résoudre, c'est indigne de notre grand pays. »

parcours

De Yaoundé au cabinet de J. Santrot en passant par Cerizay et la faculté de droit de Poitiers

> Né à Yaoundé (Cameroun) le 20 mai 1976 d'un père surveillant général et d'une mère, femme au foyer.
> A grandi à Cerizay (Deux-Sèvres) et fait ses études secondaires à Bressuire.
> Marié, père d'un garçon.
> Étudiant en droit à la faculté de Poitiers, il est titulaire d'une maîtrise.
> Il milite au PS depuis 1995.
> Tendance : « Mitterrandien ».
> Modèle : Martin Luther King.
> Directeur de cabinet de Jacques Santrot, maire de Poitiers (2001-2008), il est adjoint aux sports d'Alain Claeys depuis son élection en 2008 et vice-président de Grand Poitiers.
> Aurélien Tricot reste discret sur ses soutiens qu'il dévoilera au cours de la campagne des primaires. Il bénéficie de celui de l'historien poitevin François Durpaire, co-fondateur et président du mouvement « pluricitoyen ».

Propos recueillis
par Loïc Lejay


18 février 2011 | 10h34
Mis à jour | 10h56

Poitiers : Aurélien Tricot candidat aux primaires socialistes

Aurélien Tricot, 34 ans, adjoint socialiste à la mairie de Poitiers, a annoncé vendredi aux quotidiens Centre Presse et la Nouvelle République sa candidature aux primaires socialistes où il entend être "un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français".


"C'est une idée qui a mûri en discutant avec un certain nombre d'amis qui, comme moi, considèrent impensable qu'il n'y ait pas au PS un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français", a expliqué Aurélien Tricot, adjoint à Alain Claeys, en charge des sports.

Cet élu, âgé de 34 ans, affirme être candidat "pour qu'il y ait le choix du candidat à l'élection présidentielle, mais aussi pour initier un débat sur les questions de fond qui se posent pour notre pays".

Pour celui qui est le septième candidat déclaré aux primaires organisées par le PS, "les gens qui sont au chômage, les classes populaires, la jeunesse ne se posent pas la question de savoir si les 35 heures constituent un problème. Leurs interrogations sont beaucoup plus concrètes".

"Et, pour l'instant, je n'entends pas cela dans la campagne. Je fais partie d'une génération, qui depuis plusieurs années, attend que les aînés montrent l'exemple et cela ne vient pas. Il faut faire entendre cette voix", a ajouté cet attaché parlementaire.

M. Tricot, qui affirme avoir prévenu la première secrétaire socialiste Martine Aubry, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, elle-même candidate déclarée aux primaires, ainsi que le député-maire socialiste de Poitiers, Alain Claeys, de sa décision, déclare ne pas s'être fixé "d'objectifs en termes de résultat".

"Ce ne serait pas raisonnable", a ajouté celui qui souhaite "faire entendre un autre message sur le terrain".



Aurélien Tricot candidat à la primaire socialiste

Ce septième candidat, adjoint à la mairie de Poitiers, se veut celui de "la jeunesse et la vie réelle des Français".

Un adjoint socialiste à la mairie de Poitiers, Aurélien Tricot, 34 ans, a annoncé vendredi 18 février aux quotidiens Centre Presse et la Nouvelle République sa candidature à la primaire socialiste où il entend être "un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français".

"C'est une idée qui a mûri en discutant avec un certain nombre d'amis qui, comme moi, considèrent impensable qu'il n'y ait pas au PS un candidat incarnant la jeunesse et la vie réelle des Français", a expliqué Aurélien Tricot, adjoint à Alain Claeys, en charge des sports. Cet élu, âgé de 34 ans, affirme être candidat "pour qu'il y ait le choix du candidat à l'élection présidentielle, mais aussi pour initier un débat sur les questions de fond qui se posent pour notre pays".

Les interrogations de la jeunesse

Pour celui qui est le septième candidat déclaré aux primaires organisées par le PS, "les gens qui sont au chômage, les classes populaires, la jeunesse ne se posent pas la question de savoir si les 35 heures constituent un problème. Leurs interrogations sont beaucoup plus concrètes". "Et, pour l'instant, je n'entends pas cela dans la campagne. Je fais partie d'une génération, qui depuis plusieurs années, attend que les aînés montrent l'exemple et cela ne vient pas. Il faut faire entendre cette voix", a ajouté cet attaché parlementaire.

Aurélien Tricot, qui affirme avoir prévenu la première secrétaire socialiste Martine Aubry, la présidente socialiste de la région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, elle-même candidate déclarée aux primaires, ainsi que le député-maire socialiste de Poitiers, Alain Claeys, de sa décision, déclare ne pas s'être fixé "d'objectifs en termes de résultat". "Ce ne serait pas raisonnable", a ajouté celui qui souhaite "faire entendre un autre message sur le terrain".

(Nouvelobs.com)


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